Fibre excellence Provence, une usine bien chanceuse.
C’est un fait établi, Fibre Excellence excelle surtout dans la pollution :
des sols – de l’eau – de l’air – sonore – visuelle – olfactive – lumineuse
Rien d’étonnant pour une usine reconstruite en 1982, sans entretien sérieux depuis plus de 20 ans et aux normes environnementales de 2010.
Une multinationale avec un comportement de voyou, ça n’est pas vraiment exceptionnel. Ce qui est choquant, c’est la bienveillance de l’État français qui soutient depuis des années les deux usines implantées sur notre territoire, propriété d’un milliardaire indonésien et actionnaire unique, responsable de la déforestation et des violents incendies de son pays, et qui est en passe de faire de même au Brésil. Tout cela sur fond de holdings et de paradis fiscaux.
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Un actionnaire qui depuis 2012 n’a plus joué le jeu en France, commençant par contester les nouveaux tarifs de la taxe sur l’eau, modifiés pour faire payer les utilisateurs au prorata de la quantité d’eau prélevée et de la pollution de l’eau rejetée. Taxes annuelles que l’industriel n’a pas payées de 2012 à 2018.
L’ Agence de l’eau a fini par réagir et a « puni » l’actionnaire en divisant sa dette par deux.
Le reliquat et les taxes 2019, 2020 et 2021 n’ayant pas été acquittés du fait de la mise en redressement judiciaire de l’usine puis de son auto rachat, c’est plus de 18 millions d’euros de cadeau que l’État a accordé au milliardaire. Plus 2 millions gagnés dans un prétoire.
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Cette somme s’ajoutant aux 17 millions d’euros de travaux effectués au profit de Fibre Excellence par le SYMADREM pour protéger l’usine des inondations. Encore payés par l’État.
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Sans oublier les 20 millions d’euros que par l’État va offrir à l’actionnaire pour l’acquisition d’une turbine neuve qui servira à produire de l’électricité achetée à prix d’or pendant 20 ans par EDF. Toujours payés par l’État.
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Pendant la période de redressement judiciaire, avant que la France accorde à l’actionnaire à procéder à son auto reprise, l’État, une fois de plus, a versé 8,6 millions d’euros de subventions à l’usine.
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Sans oublier un procès pour pollution dans lequel la partie civile demandait seulement 50 000 euros à la place des 500 000 euros passibles pour de telles infractions. La justification de cette « ristourne » étant la mauvaise santé financière de l’usine.
Procès qui s’est finalement terminé par une amende de 10 000 euros et 150 parties civiles déboutées. Encore un petit coup de pouce de la part de l’État français ?
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Que de cadeaux pour un actionnaire aussi sulfureux ! Des dizaines de millions d’euros payés par le contribuable pour une usine dont les seuls investissements environnementaux en dix ans ont été effectués contraints et forcés.