Un peu plus d’un tiers seulement du budget alloué à la protection contre les inondations a servi à ça.
Le reste, vous l’avez sous les yeux, a profité à des structures dont certaines sont très éloignées des objectifs du plan Rhône.
Il parait que c’est normal et qu’il en est ainsi pour tous les chantiers. Avec de telles pratiques il n’est pas étonnant que notre pays soit en difficulté
Nous aimons le patrimoine, la culture et le tourisme, mais savoir que de l’argent a été abondamment distribué alors que rien n’a été fait pour les populations passées de facto d’une zone inondable à une zone d’expansion de crue (ZEC) est inadmissible.
Pas un centime dépensé pour éditer une plaquette expliquant la marche à suivre en cas d’inondation. Rien non plus pour la construction d’une zone refuge dans une habitation ou pour l’achat de batardeaux*.
* Ces équipements peuvent être financés par le fond Barnier (Fonds de prévention des risques naturels). Celui-ci est alimenté par chaque citoyen assuré qui paie une surprime égale à 12 % sur la base de son contrat d’assurance habitation dommages.
Par nous tous et non par le plan Rhône !
Le SYMADREM préférant organiser des excursions au bord du Rhône ou sponsoriser des fouilles archéologiques.